Entre Carcassonne et Narbonne, au milieu des Corbières, au pied de l'Alaric, voici le Village ! Il me plaît te taire son nom bien qu'il sera facilement reconnaissable pour les gens du coin ! 

C'est ici que j'ai fait mes premiers pas, que j'ai passé une très grande partie de mes vacances jusqu'à mes 20 ans. C'est là que vit encore une partie de ma famille et où j'espère vivre un jour moi aussi. 

Parce qu'avec des images c'est toujours mieux, voici la Côte à Cailloux ! En haut des marches, le boulodrome !

Bien qu'il soit très facile de se faire une cheville, aucun accident n'a été déclaré à ce jour !

Le Carrerat. Un dédalle de petites ruelles concentrées tout près de l'église. Des maisons de village en pierres, de lourdes portes en bois : le combo parfait pour un village typique du sud de la France.

La maison des jeunes dont je parle dans mon roman n'existe plus. Elle était accolée à l'église à la place de la petite voiture rouge !

Sur la gauche, le square avec le monument aux morts où nous avons refait le monde des milliers de fois (et un peu levé le coude !)

 

Parce que cette scène s'est passée exactement dans cette rue !

Extrait :

Aurélien s’évertuait à se montrer digne. Il ne l’était pas du tout. Il se donnait beaucoup de mal pour marcher droit mais avançait en zigzagant. Julie soutenait Raphaël qui tentait de nommer le nom de chaque habitant des maisons qu’il longeait. Il riait en épelant les noms des boites aux lettres et Julie le tirait en arrière pour éviter qu’il ne réveillât les occupants. Anna riait, une douce euphorie au goût de muscat l’enveloppant encore un peu. Raphaël n’habitait pas très loin (il faut dire que le Village n’était pas très grand !) : au milieu d’une rue en pente douce, juste après la Côte à cailloux. Elle regarda de loin Julie faire entrer leur ami et se tourna vers Aurélien : il était en train de marcher à quatre pattes, à l’envers !

– Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Tu es malade ? s’inquiéta-t-elle en se précipitant vers lui.

– Non, mais ça monte trop, c’est raide alors que comme ça, j’ai l’impression de descendre alors que je monte ! C’est beaucoup plus simple !

Anna explosa de rire ! Julie la rejoignit en courant et lui mit la main sur la bouche lui imposant de faire moins de bruit. Elle regardait frénétiquement autour d’elle, comme si elle avait peur de se faire prendre. Elles soulevèrent Aurélien par les épaules et retournèrent sur la place, Anna en pouffant de rire, Aurélien en maugréant qu’il était tout à fait capable de marcher seul et Julie en poussant des « Chuuuuut ! » furieux . 

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